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Une station d’épuration est une unité de dépollution des eaux usées. Elle est dimensionnée en fonction du volume de population qui est raccordé et de la quantité de pollution à traiter ou besoin en oxygène (DBO). En France, nous comptions 22 331 stations en activité en 2021.
Le processus épuratoire biologique commence par un traitement mécanique. C’est-à-dire que l’on va retenir toutes les particules importantes par un système de dégrillage ou de tamisage.
Vient ensuite un premier traitement qui consiste à séparer les sables et les graisses des effluents. Les sables sont récupérés, par exemple, en faisant passer les effluents dans un ouvrage avec une certaine vitesse. Les sables vont se déposer car plus lourds, et seront récupérés au moyen d’une vis pour atterrir dans une benne qui les emmènera en décharge. Les effluents passent ensuite dans un bassin où un aérateur va générer un bullage qui va faire remonter les graisses en surface. Après un raclage ces graisses sont dirigées soit vers la benne destinée à la décharge, soit vers un traitement spécifique.
Vient ensuite le moment de s’occuper de la dépollution. Les eaux prétraitées arrivent dans un bassin d’aération. Une turbine ou des rampes en fond de bassin injectent de l’air. Cet air va activer les bactéries qui se nourrissent des pollutions. Parallèlement il conviendra de maintenir les boues en suspension afin d’éviter des zones mortes dans ce bassin. Le fonctionnement alterné de l’aération et non aération permet aux bactéries de digérer.
Il est temps de séparer l’eau des boues dans un ouvrage appelé clarificateur qui va concentrer les boues gravitairement en partie basse, l’eau claire sera évacuée par débordement vers le milieu naturel. Les boues sont en partie dirigées vers un système silo à boues et en partie renvoyées en tête de station pour ensemencer les bactéries du bassin d’aération.
Différents équipements s’imposent pour les différentes étapes du cycle de traitement de l’eau. Il faut d’abord un poste de relevage de tête équipé de pompes pour relever les eaux usées vers le pré-traitement. Les pompes Amarex sont particulièrement adaptées à cette application.
Ensuite les mélangeurs ou propulseurs assurent le maintien en suspension des boues tout au long du traitement biologique. Chez KSB il s’agit des gammes Amamix et Amaprop.
Pour le poste de recirculation des boues, les pompes Amarex prendront les boues en fond de clarificateur pour les réinjecter dans la zone de contact du bassin d’aération. Cela assure l’ensemencement des boues fraîches. Dans cet ouvrage une pompe supplémentaire va extraire les boues du fond du clarificateur pour les envoyer vers un silo de stockage des boues. Dans ce dernier un mélangeur va homogénéiser les boues qui doivent être prélevées afin d’être acheminées vers un ouvrage de déshydratation. Cette opération se fait souvent au moyen d’une pompe Sewatec.
La déshydratation des boues est réalisée au moyen de centrifugeuse, de filtre-presse ou de presse à bande. Ce traitement dit tertiaire, nécessite de l’eau propre sous pression. Un surpresseur d’eau industrielle va prendre l’eau propre de sortie du clarificateur et la surpresser pour alimenter les machines.
Les eaux de rinçages ou d’essorages des boues sont récupérées via des caniveaux vers un poste de colatures, équipé de pompes Amarex, qui renvoient les eaux sales en tête de station.
L’étape du lignage laser est indispensable pour assurer le bon fonctionnement du groupe motopompe dans son installation. Sylvain Jondot nous en parle davantage :
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