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Bonjour, pour ce qui est de la présentation : je m’appelle Nina, j’ai 37 ans et suis originaire du Val d’Oise (95). Je suis de nature curieuse et positive, et j’adore découvrir de nouvelles personnes, cultures et paysages, d’où ma passion pour les voyages et la randonnée. J’apprécie être dans la nature tout autant que pratiquer l’escalade de bloc régulièrement par exemple, accompagnée de mes amies. Mais ce qui occupe une grande partie de mon temps ces trois dernières années, c’est mon fils, que j’adore voir apprendre et grandir.
Comment je suis arrivée dans l’industrie ? Par un concours de circonstances ! J’ai commencé par des études d’ingénieur en biologie industrielle, et j’ai choisi la majeure procédés/environnement. Grâce à un double diplôme obtenu d’une part en France, et de l’autre en Angleterre et en Écosse, je me suis spécialisée dans le traitement des eaux potables et usées. J’ai vraiment trouvé cela passionnant et j’ai pu mettre toutes mes connaissances à bon usage lorsque j’ai rejoint l’agence commerciale de KSB à Gennevilliers en 2010. J’accompagnais alors nos principaux traiteurs d’eau dans leurs projets, en étudiant en détails leurs plans et cahiers des charges, et en leur proposant la solution la plus adaptée à leurs besoins. Nous parlions le même langage, ce qui m’a permis d’établir une relation de confiance, et de concrétiser de nombreux projets ensemble.
Après 4 ans à l’agence, j’avais besoin de retrouver l’aspect international de mes études et de relever de nouveaux défis. C’est ainsi que j’ai rejoint l’équipe des Responsables Produits de la maison mère en Allemagne. Intégrée à l’usine de Châteauroux, je me suis occupée de notre pompe multicellulaire Multitec pendant 4 années intenses et très enrichissantes. Cela impliquait des missions très variées, aussi bien au niveau local qu’international avec beaucoup de gestion de projets transversaux.
Ensuite en 2018, j’ai déménagé de nouveau et j’ai rejoint l’équipe du General Business à Frankenthal, en Allemagne. Une nouvelle expérience très stimulante où je m’occupais du développement des affaires de notre business standard en Chine : j’avais un pied dans les deux pays tous les mois, pour comprendre le fonctionnement du marché local, les challenges auxquels nos collègues chinois faisaient face, afin de construire, pas à pas et ensemble, les bases d’une évolution stable et réussie.
Enfin, profitant d’une réorganisation interne fin 2020, j’ai rejoint l’équipe de business development du marché de l’eau à Frankenthal, dans laquelle j’évolue toujours aujourd’hui.
Nous avons toujours été peu nombreuses, et on retrouve toujours une grande majorité d’hommes aux postes de management. J’ai souvent été la seule femme lors de nombreuses réunions, événements clients, projets etc …
Cependant, chez KSB et avec nos clients, je ne l’ai jamais vécu comme un frein. Ma flexibilité, ma motivation et mon investissement dans mes différents postes m’ont toujours permis d’évoluer dans la direction que je souhaitais. J’ai toujours été accompagnée et poussée par mes responsables qui ont cru en moi. J’ai plutôt eu l’impression qu’être une femme compétente forçait le respect et m’a permis de me démarquer dans cet environnement : nous apportons une autre manière de voir les choses et de collaborer qui est précieuse dans l’industrie.
Ce que j’ai toujours aimé dans mes différents postes, c’est que je n’avais jamais vraiment de journée type ! Et plus particulièrement, à partir du moment où je suis devenue responsable produit. Mes postes sont multifonctions avec des activités aussi bien très techniques, que commerciales, marketing, stratégiques ou liées à nos systèmes IT par exemple. Ce que j’adore, c’est que je suis en contact avec des personnes du monde entier, des métiers très variés (de la production au bureau d’étude, en passant par les commerciaux et le marketing par exemple). C’est une chance de travailler pour un grand groupe comme KSB.
Aujourd’hui, pour notre marché de l’eau, une partie de ma fonction est liée à l’élaboration et au suivi de notre stratégie ; une autre à la veille du marché ; une autre à la communication interne pour essayer de fédérer nos équipes de l’eau dans le monde, en partageant des informations à travers notre newsletter par exemple. En ce moment, je prépare aussi nos actions et la communication pour la journée mondiale de l’eau en mars. Il y a encore beaucoup d’autres sujets, c’est très varié en fonction des projets qui arrivent. De plus, je jongle constamment entre le français, l’anglais et l’allemand dans mon travail et ma vie personnelle au quotidien. Tout cela rend mes journées vraiment très riches.
Mes réponses aux différentes questions de cette interview laissent transparaître cette volonté de diversité et d’inclusion. Mais le plus dur est certainement d’attirer des femmes dans nos métiers. C’est un des sujets sur lequel nous travaillons dans notre réseau interne de femmes chez KSB : le KSB Women’s Network. Depuis que cette initiative a été lancée, nous sommes 250 collaboratrices à avoir rejoint ce réseau. Le but est d’une part de favoriser les interactions entre les différentes employées du monde entier, et d’autre part, de travailler sur ces sujets de diversité et d’inclusion chez KSB. Dans des groupes de travail différents, nous nous efforçons de trouver des solutions pour atteindre l’objectif de KSB : 20 % de femmes à des postes de management d’ici à 2025.
Je leur conseillerais d’oser faire des études techniques, aussi bien d’ingénieur, que de technico-commercial, d’acheteuse, ou d’usineur par exemple. Ce sont des métiers passionnants, qui ne sont pas du tout réservés aux hommes. Le spectre des possibilités est très large pour travailler dans l’industrie. Aussi, ne pas hésiter à postuler chez nous, nous sommes, peu importe l’entité KSB dans le monde, toutes et tous à la recherche de collaboratrices et collaborateurs qualifié.e.s, de tous horizons pour diversifier et rendre nos équipes plus riches. Une jeune femme compétente et motivée pour apprendre et évoluer aura toutes les chances d’avoir une carrière intéressante chez KSB, avec de multiples possibilités d’évolution dans le groupe si elle le souhaite.
Je n’ai pas d’anecdote particulière, mais ce qui est très gratifiant pour moi, c’est d’avoir pu évoluer ainsi et d’avoir obtenu la reconnaissance de mon travail.
Les dernières études le montrent, les chiffres stagnent depuis une dizaine d’années. On ne peut pas espérer atteindre un équilibre parfait dans le domaine de l’industrie mécanique comme chez KSB, tout comme dans l’industrie cosmétique par exemple, qui à l’inverse, est une industrie majoritairement féminine. Et cela est parfaitement ok.
Néanmoins, j’ose espérer que nous serons plus nombreuses dans le futur, et qu’un changement des mentalités aura lieu progressivement avec les nouvelles générations. Oui, les femmes peuvent s’épanouir dans des milieux techniques industriels, et elles apportent de nouvelles idées et manières de collaborer.
On voit également avec les nouvelles générations que les modes de travail devront progressivement être adaptés pour conserver les employés expérimentés, attirer et retenir les talents, et pour augmenter la performance et la productivité des employés. C’est à mon sens la base d’un leadership inclusif. En effet, les politiques de travail flexibles sont importantes et peuvent, contrairement aux idées reçues, améliorer plutôt que limiter les capacités des collaboratrices à atteindre des postes de direction. Cela est particulièrement important pour les mères de familles, qui doivent, dans la plus grande majorité des cas, gérer une grosse part de la responsabilité familiale, mais ne souhaitent pas pour autant mettre leur carrière entre parenthèses. Cela responsabilise les employés, favorise l’harmonie entre le travail et la vie privée et créé une culture où chacun peut contribuer efficacement. Lorsque les organisations accordent la priorité à la flexibilité, elles libèrent le potentiel de tous les employés, quel que soit leur sexe, et ouvrent la voie à un plus grand nombre de femmes qui accèdent à des postes de direction.
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Interview – Journée de la femme : Génissia Charbonnier
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Responsable d’agence dans le service : interview avec Séverine Rochemont
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